Avec mon mari, nous avons commencé à parler de contraception environ 4 mois avant notre mariage. Nous voulions en parler librement entre nous, inclure Dieu et prier par rapport à notre choix. On voulait aussi ne pas sentir de honte sur le sujet de la sexualité en général.
Une amie sage femme m’a fait une présentation de toutes les options possibles.

– Ma première idée était d’utiliser un stérilet au cuivre.

Une fois qu’il était en place, je n’aurais pas eu à m’en occuper pendant plusieurs années. Mais quand j’ai considéré cette option là, le Saint-Esprit m’a clairement dit non. Alors, même si je pensais que c’était le plus simple pour moi, ce n’était pas le bon moyen pour moi. Quand j’ai parlé à mon fiancé du stérilet au cuivre, lui aussi m’a dit qu’il pensait que c’était pas la bonne option. Il m’a aussi partagé qu’il pensait qu’on devait éviter tout ce qui contenait des hormones. Pour lui, c’était comme si j’allais prendre un médicament alors que je n’étais pas malade. Il savait que ça pouvait provoquer des effets secondaires. Alors, ensemble, on a décidé que les contraceptions hormonales n’étaient pas ce que nous voulions choisir.
Il nous restait alors encore quelques options, dont le stérilet au cuivre qui me restait encore dans un coin de la tête.
Et mon amie sage-femme m’a posé une simple question : “quand commence la vie?”.

– Et cette question nous a emmenés sur un autre chemin de réflexion.

Avec mon fiancé, on a commencé à faire des recherches scientifiques, et on a trouvé des choses super intéressantes. Par exemple, on a découvert que lorsque l’ovule et le spermatozoïde se rencontrent (la fécondation) un nouvel ADN est créé. Et cette nouvelle petite cellule va se développer et grandir pour devenir un petit être humain unique. Alors nous, on a décidé qu’on ne choisirait pas de moyen de contraception qui peut agir après la fécondation et empêcher cette nouvelle cellule de s’installer dans l’utérus (comme le stérilet ou la pilule qui empêchent l’utérus de développer ce qu’il faut pour accueillir ce petit oeuf, qui ne va alors pas pouvoir grandir et va être évacué hors de la femme).

Après avoir pris cette décision, il ne nous restait plus beaucoup d’options: préservatifs, diaphragme ou les contraceptions naturelles, où on observe le cycle de la femme.
On a décidé de choisir d’observer mon cycle. Et pour nous aider, on a fait appel à Daysy. Daysy, c’est une petite machine avec laquelle je prends ma température tous les matins avant de me lever. Avec cette information, Daysy sait où j’en suis dans mon cycle, si je suis fertile ou pas. Elle me donne une réponse sous forme de couleurs: vert (jours où je ne peux pas tomber enceinte), orange (jours où je le peux potentiellement) et rouge (jours où il y a une forte probabilité que je sois enceinte).
Du coup, on a décidé d’utiliser les préservatifs les jours où on est en zones rouge et orange.

– Et voilà, on avait trouvé la contraception que nous voulions.

Mais après cette décision, d’autres questions sont arrivées.
Notamment celle de la pilule du lendemain. Qu’est-ce qu’on ferait si jamais le préservatif craquait un jour rouge? On a réfléchi ensemble et on a décidé que si ça arrivait on ne prendrait pas cette pilule, car elle peut agir comme le stérilet et empêcher le petit œuf créé de continuer à se développer. On a choisi d’honorer le début de la vie.
On te partage nos autres questions dans un autre témoignage ici. 

Voilà un bout de notre histoire, de comment on a choisi ce qui est le meilleur pour nous, de nos questionnements et du fruit de nos recherches sur le début de la vie. On veut honorer Dieu dans notre vie, et l’inclure dans tous les domaines de notre vie.

Je t’encourage vraiment à parler de contraception quelques mois avant de te marier, pour que tu puisses avoir le temps de considérer les options, d’y réfléchir et de choisir ce qui est le mieux pour ton couple. Surtout si tu choisis les méthodes où on observe le cycle, c’est pas mal de commencer à prendre sa température quelques mois avant le mariage. Et en parler à deux, c’est super important, on peut comprendre ensemble qu’on partage les responsabilités dans ce domaine de la contraception. Et puis, si on ressent de la honte sur tous ces sujets, ça permet de chercher pourquoi et de s’en débarrasser.

Maria & Hans