Suite du premier article sur la contraception.
Si jamais tu n’as pas lu la première partie, tu peux la trouver ici.

– Les contraceptifs non hormonaux

Pour les contraceptions non hormonales, il existe le préservatif (masculin ou féminin), le stérilet au cuivre, la symptothermie, le diaphragme, les spermicides … Encore toute une petite collection !

Le stérilet au cuivre

On le met dans l’utérus. Le cuivre est toxique pour les spermatozoïdes, et il épaissit la glaire cervicale empêchant ainsi les spermatozoïdes de passer. S’ils arrivent à passer, le cuivre est alors toxique pour eux. Enfin, s’ils sont vraiment trop forts et arrivent à féconder un ovule… le fait que le stérilet soit dans l’utérus crée une petite inflammation qui empêche l’œuf de se fixer et de continuer à se développer. Il sera alors évacué avec des saignements.
Avec ce stérilet, le cycle de la femme continue.
L’effet secondaire principal est qu’il peut augmenter l’abondance et la durée des règles.

Le préservatif féminin ou masculin

On le met à chaque rapport. C’est la seule contraception qui protège des IST (infections sexuellement transmissibles), qui sont des infections que l’on peut se transmettre lors des relations sexuelles. La plus connue est le SIDA, mais il y en a d’autres comme le chlamydiae.
Il empêche le sperme de passer dans le vagin de la femme.

Le diaphragme

C’est comme une petite coupe en silicone qu’on met au niveau du col de l’utérus, au fond du vagin avant chaque rapport. Elle empêche les spermatozoïdes de passer. Souvent on conseille de rajouter des spermicides dessus, qui sont des crèmes toxiques pour les spermatozoïdes.
On le laisse en général plusieurs heures après le rapport.

La symptothermie (un exemple parmi d’autres)

C’est une méthode de contraception où on apprend à connaitre le corps de la femme. L’idée est de bien connaitre le cycle, pour savoir à peu près quand la femme ovule. En fait, la femme est fertile seulement quelques jours par mois, contrairement à l’homme. Du coup, quand on a des rapports pendant cette période de quelques jours, on utilise quelque chose pour se protéger comme le préservatif ou le diaphragme. Et hors période d’ovulation, on n’utilise rien du tout puisque la femme n’est pas fertile.
Il existe plusieurs méthodes qui permettent de bien connaître son cycle. L’une d’elle est la prise de sa température tous les matins au lever, et l’observation des pertes vaginales. Avec ces deux éléments, on peut déterminer quand a lieu l’ovulation. On se protège alors quelques jours avant (parce que les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à 5j et quelques jours après car l’ovule peut vivre deux jours).
Il existe même de petits appareils qui prennent la température et indiquent si on est dans une phase fertile ou pas.


Il existe aussi des méthodes qui sont définitives dont on n’a pas parlé ici. Une fois qu’on les a choisies, on ne peut plus revenir en arrière. 

Voilà, si tu es arrivé jusqu’ici, bravo ! Cela fait beaucoup d’informations, et encore, nous n’avons pas tout dit;)
Si tu as des questions, n’hésite pas à nous contacter !

A.