Stérilets, préservatifs, symptothermie, pilules, implant… des contraceptions possibles, il y en a beaucoup.
Comment s’y retrouver, comment bien faire son choix ?

C’est important de savoir ce qui existe, comment cela fonctionne, quels sont les effets secondaires pour pouvoir faire le meilleur choix pour toi, pour ton couple.
C’est aussi important de choisir à deux, et même à trois, avec Dieu. Lui, c’est le pro de la procréation et de la sexualité vu que c’est lui qui a créé le concept ;). N’hésite pas à lui demander ce qu’il en pense !
La dernière chose importante pour faire son choix, c’est de savoir quand commence la vie. On en parle dans cet article. En fonction, on ne fera pas forcément les mêmes choix.
Il existe deux grandes catégories de contraception: hormonales et non hormonales.

Les contraceptions hormonales : il en existe deux types: celles qui contiennent des œstrogènes et celles qui n’en contiennent pas. C’est important de les différencier car elles n’ont pas les mêmes effets secondaires.

Les contraceptions hormonales avec oestrogènes sont la pilule, le patch et l’anneau.
La femme les prend pendant trois semaines, puis fait une pause d’une semaine, pendant laquelle des saignements peuvent arriver, avant de recommencer pour trois semaines, etc.

– Comment ça marche ?

Les hormones prises vont mettre le cycle de la femme en veille, empêchant ainsi une grossesse.
Elles vont bloquer l’ovulation, épaissir la glaire au niveau du col de l’utérus (ce qui va empêcher les spermatozoïdes de passer), et produire une petite inflammation de l’utérus, ce qui empêchera un oeuf de s’implanter si jamais le blocage de l’ovulation n’avait pas marché, et les spermatozoïdes réussi à trouver l’ovule. L’œuf sera alors évacué avec des saignements.
Les saignements lors des moments de pause ne sont pas des règles mais une réaction du corps au fait que l’on fasse une pause dans la prise d’hormones.
Parfois ces contraceptions sont prescrites comme médicaments, par exemple dans le cas de règles très douloureuses, pour les stopper. 

La pilule se prend tous les jours, le patch se met en place sur la peau une fois par semaine, et l’anneau se place au niveau vaginal pendant trois semaines. On change donc de patch trois fois par mois, et d’anneau une fois.

– Quels effets secondaires ?

Comme tout médicament, ces contraceptions hormonales peuvent avoir des effets secondaires.
Quelques effets principaux:
Plutôt positifs: on peut avoir une diminution de l’acné, un arrêt de règles douloureuses, une diminution du risque du cancer de l’utérus et des ovaires.
Plutôt négatifs: on a une augmentation du risque du cancer du sein et de ce que l’on appelle les risques cardiovasculaires, c’est-à-dire des risques d’AVC, de crises cardiaques, d’embolies pulmonaires… On peut aussi avoir une baisse de la libido (l’envie de faire l’amour), des nausées, des changements d’humeur, des maux de tête…

On a ensuite, les contraceptions hormonales sans oestrogènes : le stérilet hormonal, la pilule sans oestrogène, ou l’implant. 
Cela fonctionne quasiment comme pour la contraception avec oestrogènes, dont on vient de parler : 

Elles vont bloquer l’ovulation, épaissir la glaire au niveau du col de l’utérus (ce qui va empêcher les spermatozoïdes de passer), et empêcher un oeuf de s’implanter dans l’utérus si jamais le blocage de l’ovulation n’avait pas marché, et que les spermatozoïdes avaient réussi à trouver l’ovule. L’œuf sera alors évacué avec des saignements.
Par contre, la pilule se prend en continu, sans pause, le stérilet est mis en place dans l’utérus pour 3 ou 5 ans, et l’implant, lui, est mis dans le bras pour 3 ans.
Pour ce qui est des effets secondaires, parfois les femmes n’ont plus du tout de saignements, parfois, elles ont des saignements réguliers, et parfois, ce que l’on appelle des spottings, des petites pertes de sang, de façon très aléatoire.
On peut avoir une augmentation de l’acné, une baisse de la libido ou encore de la dépression.

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A.